Réponses Incontournable rouge série 4

Réponses Incontournable rouge série 4

SPOILER / Découvrez sans plus attendre les réponses du coffret vin rouge série 4

Bouteille Cerise

IGP Collines Rhodaniennes - Encor - Domaine Les Serines d'Or

A l’heure de la vente en circuit court, Mystères et bonnes bouteilles pouvait difficilement faire plus local.Nicolas, le créateur du jeu, peu quasiment voir les vignes qui m’ont fait naitre depuis son bureau de Vienne (Isère) !

J’ai grandi sur la commune de Seyssuel (Bonus), à 30 km au Sud de Lyon, dont les coteaux escarpés dominent la rive gauche du Rhône (6/a).

Comment cela rive gauche ? En consultant une carte viticole, on constate que le vignoble du Nord de la Vallée du Rhône se situe rive droite, entre Vienne et Saint-Vallier, avec ses magnifiques terrasses de Côte-Rôtie, Condrieu et Saint-Joseph.

Cela était parfaitement vrai jusqu’en 1996, date à laquelle un trio de vignerons entreprit de reconquérir ce vignoble de Seyssuel à l’abandon. Imités quatre ans plus tard par mes parents vignerons, les parcelles de ce petit vignoble confidentiel de 35 ha valent désormais un prix d’or. Mais il y a 20 ans de cela, le pari était osé et consistait avant tout à travailler la vigne d’arrache-pied sur une pente vertigineuse. Et surtout, comment vendre un vin que personne ne connait et qui ne bénéficiait d’aucun signe officiel de qualité : ni AOP (Appellation d’Origine Protégée), ni IGP (Indication Géographique Protégée).

Fort heureusement, la dégustation des premiers millésimes a tout de suite démontré toute la qualité de ces coteaux abrupts schisteux exposés Sud / Sud-Ouest : tel un phénix, les grands terroirs ne meurent jamais (8/c).

Derrière ma robe pourpre claire (1/c), le 1er nez est sur la retenue. L’aération dans le verre est nécessaire pour exalter mes parfums.

Mon nez se montre alors profond et digne des plus belles cuvées de Syrah septentrionales : alliance de fruits noirs (myrtille, cerise), d’épices (poivre), d’arômes boisés auxquels s’ajoutent des nuances florales (violette) qui apportent finesse et élégance au vin (2/a).

Grâce à moi, cuvée mono-cépage 100% Syrah (7/a), vous dégustez toute la finesse et l’équilibre dont est capable ce cépage mondialement connu (= Shiraz en Australie) lorsqu’il pousse à la limite Nord de sa culture, dans son berceau de la vallée du Rhône.

En bouche, je déploie une gamme sans fausse note (28/a). Avec une structure ronde et des tanins soyeux, je possède de la matière en bouche, sans aucune sensation désagréable (3/b). Mon équilibre est une alliance parfaite entre fraîcheur, tanins et moelleux de l’alcool (4/b).

Ajoutez à cela une longueur en bouche tout à fait remarquable (5/c) et vous obtenez le combo gagnant d’un grand vin : arômes, équilibre, structure et longueur en bouche. Tout y est ! Rien d’étonnant alors de m’avoir baptisé « Encor », l’envie de se resservir étant le plus beau compliment que l’on puisse me faire.

J’oubliais, mon vignoble, encore classé IGP, accédera peut-être au rang de Cru le plus septentrional de la vallée du Rhône dans les prochaines années (27/a)… Alors, prenez les devants, c’est le moment d’acheter !

Bouteille Or

Corse Sartène - Domaine Sant Armettu

Décidément, la dégustation à l’aveugle nous réserve de belles surprises ! Comment imaginer que derrière ma robe pâle, je représente le vignoble le plus méridional de France ?

D’autant plus que si la forme de ma bouteille, ma structure souple et mes arômes de fruits rouges aux accents fumés vous évoquent certainement la Bourgogne… la lecture de mon étiquette « Corse Sartène » (Bonus) vous laisse probablement pantois, à l’image d’un fan du PSG après la remontada (16/c) ! 

Rassurez-vous, je suis la bouteille piège, la plus originale du coffret, et issue d’un terroir encore largement méconnu (30/b).

Il faut dire que mon vignoble a vécu de profonds bouleversements au cours des cinquante dernières années.

A partir des années 1960, le vignoble corse fût totalement dénaturé, transformant une partie de l’île en véritable usine à vins frelatés. A tel point que la dénonciation de ces dérives constitua le point de départ des actions armées des nationalistes corses avec l’occupation d’une cave à Aléria en août 1975, qui s’est conclut par un assaut des forces de l’ordre…

Tout cela appartient désormais au passé, puisque la production vin corse a été divisée par 6 entre 1980 et 2000. Exit les cépages à gros rendements importés du midi et chaptalisés à outrance (=ajout de sucre durant la fermentation), mon vignoble a renoué avec ses racines profondes et vous offre désormais des vins de grande qualité à l’identité forte.

Jugez par vous-même. Je suis né sur un terroir granitique du Sud-Ouest de l’île. Ici, le cépage Sciaccarello est endémique et représente, au côté du Nielluccio (Nord de l’île), l’un des principaux cépages noirs de l’île de beauté. Pour le mettre en valeur, le vigneron a souhaité me présenter dans une cuvée mono-cépage, 100% Sciaccarello (14/c).

A l’œil, ma robe intrigue : brillante, rubis très pâle au pourtour translucide, je possède des larmes épaisses qui témoignent d’un certain degré d’alcool (9/b). Au nez, je suis bavard, volubile, avec des arômes étonnants de puissance (25/b). Ils font la part belle aux arômes de petits fruits acidulés comme la groseille, associés à des effluves mentholés. En me réchauffant, des notes plus chaleureuses de framboise, de fumé et de poivre blanc s’évadent du verre (10/a).  

En bouche, je continue de m’offrir pleinement. L’attaque est suave et caressante (11/a). Le milieu de bouche est plein et aromatique (12/b). Les saveurs fruitées et glycérinées tapissent la bouche.

La finale énergique (13/a), apporte de la fraîcheur et du pep’s dans un équilibre global qui reste enveloppé.

Comme vous le voyez, les vins issus du Sciaccarello sont peu tanniques. Dans ces conditions, nul besoin d’un élevage en fûts de chêne, plus coûteux. Un élevage en cuve inox, aromatiquement neutre, est suffisant et laisse ainsi s’exprimer mon terroir sans filtre (15/a).

Bouteille Azur

Bandol - Château Salettes

Pour conclure cette dégustation, Mystères et bonnes bouteilles m’a sélectionné pour mon ossature solide.

Un vin que l’on débouche à Noël pour impressionner « beau papa » et lui prouver que sa fille / son fils a fait le bon choix (26/c) ! Je suis un Bandol (Bonus).

Seigneur de Provence (23/b), j’ai été happé par la déferlante des vins rosés dans ma région il y a une vingtaine d’années et l’on me connait désormais davantage dans cette couleur saumon.

Mais si l’on remonte le temps, en 1941, c’est bien la renommée des grands vins rouges de Bandol qui nous permit d’obtenir l’appellation d’origine protégée. A ce jour, nous restons au firmament des grands vins rouges français, à l’égal des grands crus de Bourgogne, de Bordeaux ou de la Vallée du Rhône, entre autres.

Qu’en dites-vous ? Je possède une robe rubis foncée (17/a), légèrement plus claire qu’un Bandol traditionnel en raison d’une extraction douce voulue par le vigneron. Mon nez est profond mais peine à s’ouvrir. Après une bonne bouffée d’oxygène, mes arômes racinaires (bâton de réglisse), fruités (prune quetsche) et épicés (girofle et cannelle) se développent peu à peu (18/b).

En bouche, difficile de renier ses origines : je possède une structure massive et corsée, portée par des tanins puissants et compacts (19/c). Le grain de mes tanins est fin (21/a). C’est le signe d’une vendange arrivée à maturité et qui nous confirme un potentiel de garde important.

Long en bouche, j’en possède encore sous la pédale et je pourrai me bonifier sur 10 ou 15 ans (29/c).

Comme vous le voyez, je ne suis pas fait pour l’apéritif ! Je possède une véritable typicité qui repose en grande partie sur mon cépage, le Mourvèdre (22/a), qui trouve à Bandol un terrain de jeu privilégié.

Originaire d’Espagne, le Mourvèdre est un cépage tardif difficile à faire mûrir. Un vrai lézard qui réclame énormément de soleil, mais qui se bloque en cas de canicule.

Le terroir de Bandol,  grand amphithéâtre naturel situé entre La Ciotat et Toulon, de 12 km de long et 5 km de large, offre une réponse à ce paradoxe. Côté soleil, mon vignoble est tourné vers la mer et baigne 3000h/an sous le soleil méditerranéen. Côté fraîcheur, l’humidité des brises marines est retenue par 3 montagnes qui ferment l’amphithéâtre au Nord, à l’Est et à l’Ouest.

Le Mourvèdre déploie alors toute l’étendue de son talent. Gare cependant à ne pas trop vouloir faire le malin. Avec ses petits grains et sa peau épaisse, le Mourvèdre diffuse vite ses tanins et sa matière dans le jus durant la vinification au risque d’obtenir des vins trop durs dans leur jeunesse.

Pour éviter cet écueil, les règles de l’appellation imposent un vieillissement de 18 mois minimum en foudre de chêne afin d’adoucir mes tanins ainsi qu’un assemblage avec d’autres cépages complémentaires. C’est mon cas avec 70% de Mourvèdre complété par le Grenache, la Syrah et le Cinsault.

Malgré mon jeune millésime, mon équilibre tannique est remarquable (20/c). La charpente est présente et me porte tout en se faisant oublier. A l’image d’un agent secret, il est parfois préférable d’avancer masqué pour atteindre sa cible (24/a). Resservez-vous, vous verrez !

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